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Au tennis, chaque licencié, s’il fait de la compétition se verra attribuer un classement en fonction de ses performances dans l’année. Compliqué à appréhender si l’on n’est pas encore concerné, voici quelques explications qui te permettront de savoir de quoi tu parles lorsque tu discutes avec un mordu de tennis.

Au tennis, tous les mois de février, juin et octobre, c’est la même rengaine. Le licencié qui pratique la compétition va attendre avec impatience la publication de son classement sur son « espace du licencié » sur le site de la Fédération Française de Tennis. Calculé en fonction de ses performances durant les derniers mois écoulés, il permet de donner une idée du niveau d’un joueur. Tous les 4 mois, le joueur peut « monter » au classement. En revanche, il ne peut « descendre » qu’en octobre, une fois la saison officiellement terminée. Au bout de quelques mois de compétitions, on commence à assimiler ce système. Cependant, lorsque l’on est extérieur au monde du tennis ou que l’on ne fait pas encore de tournois, il est très difficile de comprendre de quoi on parle. Ainsi, pour ne pas être perdu lorsque tu parleras tennis avec quelqu’un qui s’y connaît, voici un petit topo.

Les classements au tennis, comment ça marche ?

Tout d’abord, il faut savoir que ça n’a rien à voir avec le classement utilisé chez les professionnels. Ensuite, il faut assimiler les bases, à savoir qu’il existe 4 séries avec un certain nombre de classements dedans. La 4èmesérie est la plus faible, tandis que la 1ère est la plus forte. Plus on va progresser au classement, plus on va se rapprocher de la 1ère série. Cependant, intégrer cette dernière requiert un très très bon niveau !

Voici ci-dessous la répartition des classements en fonction des séries :

4ème série : 40, 30/5, 30/4, 30/3, 30/2, 30/1 (lisez 35 et non pas 30 slash 5)

3ème série : 30, 15/5, 15/4, 15/3, 15/2, 15/1

2nde série : 15, 5/6, 4/6, 3/6, 2/6, 1/6, 0, -2/6, -4/6, -15 (lisez moins deux six) puis les meilleurs français de 31 à 100ème (professionnels inclus ; nouveauté 2015).

1ère série : Les 30 meilleurs joueurs français (professionnels inclus ; nouveauté 2015)

Pour progresser au classement tous les 4 mois, il faut réaliser des bons résultats, donc avoir un minimum de défaites et un maximum de « perfs », c’est-à-dire de victoires contre des joueurs mieux classés. Plus on avance dans les classements, plus il faut de victoires et de perfs. Une mauvaise saison avec très peu de matchs ou beaucoup de défaites entrainera certainement une descente au classement. A noter qu’il est possible de monter de plusieurs classements en même temps (par exemple de passer de 30 à 15/4). En revanche on ne peut descendre que d’un classement par an (exemple : de 15/1 à 15/2). Lorsque l’on n’a jamais fait de tournoi, on dit qu’on est non classé (NC).

Quelle est l’origine de ces classements ? Pourquoi utilise-t-on ces chiffres là ?

Cette notion de classement avec ces chiffres là, remonte aux origines du tennis, à l’instauration de la compétition. A l’époque, un handicap fut instauré afin d’équilibrer les matchs opposant des joueurs très fort à des joueurs plus faibles. Ainsi, la base (que l’on pourrait comparer au niveau de la mer pour déterminer l’altitude) était le niveau 0. Lorsque deux joueurs de ce même niveau s’affrontaient, il n’y avait aucun handicap. Ensuite, lorsqu’un joueur de niveau 0 affrontait d’autres joueurs plus ou moins fort que lui, cela donnait ça :

- Un joueur de niveau 1/6 démarrait le jeu avec un avantage d’un point, 1 jeu sur 6, c’est-à-dire qu’il commençait ces jeux à 15/0 ou 0/15 en fonction du joueur qui sert, car on annonce toujours les points du serveur en premier.

- Un joueur de niveau 2/6 démarrait 2 jeux sur 6 à 15/0 ou 0/15

- Un joueur de niveau 3/6 démarrait 3 jeux sur 6 à 15/0 ou 0/15

- Un joueur de niveau 4/6 démarrait 4 jeux sur 6 à 15/0 ou 0/15

- Un joueur de niveau 5/6 démarrait 5 jeux sur 6 à 15/0 ou 0/15

- Un joueur de niveau 15 démarrait tous les jeux à 15/0 ou 0/15

Pour la 3ème série :

- Un joueur de niveau 15/1 démarrait 1 jeux sur 6 avec un avantage de deux points et 5 jeux sur 6 avec un avantage d’un point, c’est-à-dire qu’il commençait un jeu à 30/0 ou 0/30 et les 5 autres à 15/0 ou 0/15

- La méthode continue jusqu’au joueur de niveau 30 qui démarrait lui tous les jeux à 30/0 ou 0/30.

Pour les joueurs de niveaux négatifs, c’est-à-dire les meilleurs, c’est l’inverse. Eux partaient avec un désavantage lorsqu’ils affrontaient un joueur de niveau 0.

- Un joueur de niveau -2/6 démarrait le jeu avec une pénalité d’un point 2 jeux sur 6.

- Un joueur de niveau -4/6 démarrait 4 jeux sur 6 à 15/0 ou 0/15

- Un joueur de niveau -15 démarrait tous les jeux à 15/0 ou 0/15

Voilà, tu connais tout du mode de fonctionnement des classements au tennis, et tu pourras en discuter en sachant de quoi tu parles la prochaine fois !

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